#140

A lire: un pastiche de Sherlock Holmes par Michael Moorcock. The Further Adventures of Sherlock Holmes, The Affair of the Texan’s Honour. Une des plus belles nouvelles-hommages à Holmes que j’ai jamais lu. Déjà publiée par deux fois sur papier. En écrira-t-il réellement d’autres?? (il indique « 1 sur 13″… Hum…).

Et pour parler de Michael Moorcock, il n’est pas vraiment tendre avec The Lord of the Rings, dans la (toujours épatante) newsletter humoristique de Dave Langford, Ansible:

« I actually saw Lord of the Rings (en famille — that is, the nieces and in-laws watched, Linda snored gently through most of it, to wake up occasionally to utter a snort of irritation, and I had to leave twice in spite of me bad legs, just to get away from the boredom. Wow). Okay, Mr Langford, ask your readers this — since Prof Tolkien pooh-poohed most science fiction for not being logical in its world-building, especially its languages, of course, and since he swore that this was not a post-holocaust fantasy, how come these early industrial revolution kulaks, with sophisticated metal working skills, gunpowder, focussing lenses and advanced printing methods, couldn’t make one simple fucking cannon and blow the bad guys off their keeps in a trice? Jesus, they could put an intercontinental ballistic missile together with the resources I spotted in Hobbitville without even thinking about it, since my eye kept wandering off the leprechauns and wizards. […] It’s the last fucking unicorn opera I watch in a long while. Frankly, Star Wars was a lot more convincing and I thought that was crap, too. »

#139

They did it again! m’écrivait l’autre jour mon copain Patrick… Et argh, c’et vrai! Encore un nouveau jouet splendide…

J’adorais vraiment le Cube: beau, simple — et parfaitement silencieux, ce qui me semblait le plus bel argument possible pour un nouvel ordinateur. Hélas, il n’a pas marché. Ceci dit, le New iMac me semble lui aussi extrêmement séduisant!

Je me tâte: vais-je craquer et enfin acheter un nouvel ordi pour remplacer mon vieux G3 gris qui, certes, fonctionne toujours très bien, mais commence à me poser de nets problèmes de compatibilité? Hum, m’endetter ne me dit pas trop, mais d’un autre côté j’aimerai vraiment avoir un graveur de CD, pouvoir utiliser un appareil photo numérique, ne plus subir l’encombrement de mon écran, tout ça tout ça… Une interrogation tout de même: ces New iMac sont-ils silencieux, eux aussi, comme l’était le Cube?

#137

On va encore dire que je suis bizarre, mais j’ai toujours été fasciné par l’idée que l’on puisse cloner des mammouths.

Je veux dire, cette idée n’est pas neuve: j’en avais déjà entendu parler lorsque j’étais enfant. L’Union Soviétique rêvait de cloner du mammouth! Et ça m’avait fasciné. Wahow: des troupeaux d’immenses éléphants laineux, sauvés de la préhistoire & arpentant les toundras glacées de la Russie! (tiens, ce serait une idée, ça, pour mon cycle de nouvelles uchronico-russes… Oui, je vais y songer sérieusement…)

Et voici que j’apprends que l’idée n’a pas été abandonnée, qu’il y a encore des chercheurs pour s’y intéresser?!

Franchement, désolé m’sieur Spielberg, mais ça aurait une autre gueule que vos dinosaures! Les dinos ne m’intéressent pas tant que ça, ce sont des lézards, beurk, pas sympa, mais les mammouths, aah, les mammouths… J’adore les éléphants, et les mammouths sont des éléphants géants, image that! Je ne sais pas s’il serait éthique & souhaitable de réussir de telles résurrections, en fait, ça ressemblerait franchement à du syndrome de Frankenstein — mais en tant que simple fantasme scientifique, c’est assez cool…

Pas lu les romans de Stephen Baxter sur les mammouths. Je devrais peut-être?

#136

Quel dommage: ils ont retiré les lumière de la rue.

Durant tout le mois de décembre, mon quartier fut illuminé la nuit d’étrange & belle manière: la grande rue principale était éclairée en rouge, et les petites rues transversales en bleu. Quant à la place à côté de chez moi, ses lampadaires (déjà d’un très beau design) luisaient mi-bleu mi-vert. Le résultat donnait un aspect fantastique au quartier, le transformait en sculpture nocturne — cette fantomatique lueur rouge sur les façades de la place, elle-même ponctuée de points vert & bleu, wahou, c’était superbe, irréel.

Et comme si cela ne suffisait pas, de loin en loin au-dessus de la grande rue étaient tendues des guirlandes rouges retenant en leur milieu, tournoyant au-dessus du trafic automobile, une sorte de grande jupe blanche surmontée d’un chapeau haut-de-forme en métal. Jupe qui tournait, tournait, tournait, au moindre coup de vent. Et ces fantômes étaient pour certains rendus plus fantasmagoriques encore par une projection de formes tournoyantes sur leur jupe. De la poésie urbaine. Étonnant!