#170

Plusieurs jours sans poster: la routine recommence, la fatigue, le boulot, tout ça…

Z’avez vu le culot de la fnacque? Ces cuistres titrent en grand sur la couv du dernier Epok un truc du genre « La diversité musicale en danger! ». C’est un aveu de culpabilité, vous croyez? Un comble, ce titre, venant de la boîte qui justement constitue le plus ferme goulot d’étranglement qui soit en France pour la diffusion de la musique… Vous me direz, il y a encore moins de choix dans les Virgin, calamiteux/minables qu’ils sont, mais tout de même la fnacque n’est pas bien géniale…

Ainsi, des artistes que j’adore, la « fédération nationale d’achat des cadreques » (!) en a enfin… « découvert » plusieurs ces dernières années – avec chaque fois entre un et quatre disques de retard, sans vergogne, en sous-entendant que c’était à chaque fois le « premier album » des artistes concernés! Les musiciens n’existeraient donc que si & quand la fnacque les reconnaît…Citons par exemple Porcupine Tree, Anja Garbarek, en ce moment no-man… Ou, tiens, Mercury Rev, pour citer un p’tit groupe de britpop sympa sans plus dont la fnacque près de chez moi recommandait il y a deux ans le « premier album » — quelques jours après ça, j’étais à Londres & découvrais avec amusement qu’en fait Mercury Rev avait déjà publié plusieurs galettes!

La diversité musicale en danger, qu’ils disaient…

Tiens, enfin reçu ce midi la dernière carte postale londonienne qui manquait encore. Dix-huit jours après son expédition depuis Chiswick.

À part ça, j’avais dit que je parlerais du petit festival de JdR auquel je me suis rendu dimanche dernier, dans la banlieue de St Etienne (Firminy). Mais au moins aussi important pour moi fut le trajet pour m’y rendre — avec un copain passé me chercher en bagnole. Escale brève mais chaleureuse à St Etienne chez sa copine — sourires, délicieuse pissaladière & splendide vieil appartement, très grand, hauts plafonds (j’adore ça), une petite verrière éclaire le passage allant à la cuisine, la lumière tombe dans le salon par de hautes portes-fenêtres au vitres en verre opaque sculpté, une merveille.

Le festival? Dans un grand gymnase près de la petite gare de Firminy, coin paumé mais belle salle, toute bleu roi & bleu klein, partout des tables avec des jeunes gens plongés dans leurs jeux — JdR « classiques » genre AD&D, jeux de guerre avec grands plateaux couverts de maquettes de châteaux et d’armées en plomb, petites tables où claquent des cartes genre Magic… Quelques stands de vente de bouquins de JdR ou de figurines en plomb à peindre (Ugo a trouvé un Watson & Holmes, amusant quoique le Grand Détective ait les jambes trop courtes). Et of course: le stand de bouquins de chez Nestiveqnen, où les camarades Ugo Bellagamba, Fabrice Anfosso (et sa copine) & Patrick Eris semblent s’ennuyer ferme — avant de quitter Lyon j’avais appelé Ugo, qui m’avait dit que ce n’était pas forcément la peine, il ne se passait pas grand-chose… Bah, c’est toujours comme ça, ce genre de petits festivals… Jean-Jacques Girardot commence à acheter tous les bouquins Nesti en vue, ‘paraît qu’il ne les trouve pas en librairies. Nous nous signons nos bouquins les uns les autres, la maman d’Ugo téléphone pour dire qu’elle en veut cinq, bref: c’est de la vente en interne…

Flûte, Fabrice m’avait menacé de représailles si je le disais: trop tard. 🙂

Je fais le tour de la salle — le spectacle est parmi les joueurs plutôt que dans leurs jeux calmes & studieux: plein de jolis jeunes gens agréables à regarder, en particulier un adorable jeune homme dont le visage fin disparaît presque sous une incroyable tignasse léonine.

Retour tranquille en train — je ne connaissais pas la gare de St Etienne, quelle architecture étonnante! Belle & singulière.

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