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Chic alors: il vient de pleuvoir, et maintenant il fait bon, avec un petit vent frais qui caresse les plantes vertes avant de me parvenir tout doux. J’aime. Trois jours de canicule c’était déjà trop. Y’a des fois où je me dis que je dois être la réincarnation d’un Anglais ou quelque chose comme ça.

Reçu hier un avis de passage du facteur — il y a beau temps que ces gens-là ne montent plus même un seul étage pour sonner chez les gens, pensez donc. Plus fort: je ne peux récupérer ce colis mystérieux (contre remboursement? Bizarre ça!) qu’après-demain. Trois jours de délais pour pouvoir aller à la Poste retirer un colis? Fichtre, mais c’est que ça s’améliore encore, le service postal, dites-moi?! Comme disait je ne sais plus quel politicien (de droite mais dôté d’humour): ils étaient au fond de la piscine, maintenant ils ont commencé à creuser.

Je suis en pleine Tati-mania: j’avance avec délectation dans sa bio par David Bellos (au Seuil), et me suis offert hier un beau recueil de photos & documents, réunis chez Ramsay par Marc Dondey.

Dans la foulée, j’ai rédigé un synopsis pour une enquête de mon personnage commanditée par Jacques Tati, & suis allé fouiller sur le web à la recherches de tableaux ou dessins de son grand complice, le peintre Jacques Lagrange. Pas trouvé grand-chose hélas, à part ce très beau tableau: « Composition française ».

Après avoir revu Mon oncle et Playtime en peu de temps, j’aurais très envie de revoir les Vacances de M. Hulot; las, je ne l’ai pas.

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