« Une fois ce fond (ou ce sommet) atteint, heureusement une main baptismale nous attrape alors que nous basculons pour entamer une remontée vers d’autres surfaces. Des horizons blanchis et des paysages nouveaux.La musique sait alors construire des cités où battent le cœur d’autres hommes, dessiner des jardins où poussent des agrumes et des soleils sucrés. Par les cordes d’une guitare et le son organique de quelques instruments de bois, la terre se reforme lentement, la chaleur s’humanise. Le cœur d’un rythme lourd et poignant propose alors de monter sur les sommets où il faudra cette fois sans doute en découdre avec le reste d’une œuvre qui creuse ses reliefs, tend des pièges didactiques mais se construit lentement tout autour de nous… »
(un beau paragraphe de Nicolas Sabatié, à lire sur l’e-zine popupmag, inspiré par l’effectivement sublime nouvel album de no-man, « Together We’re Stranger »)