Au bout d’un moment, mon sens du goût s’émousse et c’est pourquoi je dois changer régulièrement de thé. Pourtant, je reviens toujours à mon favori: le tarry souchong. Un thé noir chinois très fumé. Selon certains béotiens, il s’agirait d’un « thé au hareng » (mon père), ou d’un « thé au cochon » (mon coloc). Mais, comme dirait Nero Wolfe: pfui. Ils n’y connaissent rien. La saveur, le bouquet de ce thé sont sans pareils, pour moi ils sont la douceur même du thé, à la fois charnu et d’un sombre parfum.
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