Fourbu. Il y a assurément des jours moins intéressants que d’autres: si hier j’ai reçu les (superbes) photos de mon oncle Jean, que j’ai commencé à intégrer dans la maquette du Fantômas, aujourd’hui en revanche je ne me suis consacré qu’à des tâches assez ingrates: constitution de deux dossiers de subvention (si à force d’en demander je n’en obtiens pas quelques-unes, bon sang!) et réunion/rédaction de plein de matériel pour le site version 3.0 des Moutons électriques. Je pensais que tout cela ne me prendrait guère de temps… et j’y ai passé toute la journée.
Enfin lu le début des 20th Century Boys — depuis le temps que tout le monde me disait que ce manga est formidable. Il l’est: hâte de récupérer la suite. Lu aussi l’intégrale des Convoi TM de Smolderen et Gauckler: les couleurs sont effroyables mais le scénario d’une grande intelligence, une très belle oeuvre de SF cyber. Et lu enfin, c’est ma période bédé, la première reliure des Rocketo de Franck Espinosa. Une très étonnante SF du futur lointain, poétique et bizarroïde en diable.
On s’en lasse aussi vite qu’on a été emballé par…. à mon avis.
c’est bourré d’effet de suspens, de rebondissements… et puis à force ça lasse et puis à force on voit des incohérences non pas dans la trame mais dans la psychologie des personnages.
c’est ce que j’en dis
Je dis comme Monsieur Samuel, là. (Au début, je ne comprenais pas: je croyais qu’il parlait de Rocketo!). 20th Century Boys, à force de rajouter des couches, des rebondissements, des époques à l’oignon de l’histoire finit par devenir lassant et à faire pleurer les yeux.
Monster a su s’arrêter à temps, 20CB semble avoir perdu le contrôle.