#1198

Régulièrement, Google qui est le nouveau proprio de Blogger oublie mes coordonnées, me privant d’accès au blogue — et j’ai un mal de chien à lui faire tout retrouver. C’est charmant. D’où un silence un peu prolongé ici…

Well, passé la matinée à reclasser mes bédés par ordre alphabétique (c’est fou, hein, Axel?). Première fois que je le faisais, mais j’en avais un peu marre de ne jamais rien retrouver. Pas que j’en ai tant que ça, mais dans les 200 ça commence déjà à faire. L’exercice révèle de manière cocasse l’absurdité d’un tel classement: « ah non, Schuiten ça va avant les Schtroumpfs »… ah ah ah! Quel rapport entre les deux? Enfin bon, moult commentateurs de la narration graphique séquentielle ont déjà glosé sur ce paradoxe du format « album bédé » classique. En tout cas, les deux jeunes chats ont beaucoup aimé: ils sautaient partout.

J’en ai profité pour retirer quelques albums dont je n’ai plus rien à faire, et pour finir de lire Alex de Kalesniko. Grosse déception: son dessin est décidément superbe (j’avais craqué dessus en tombant par hasard sur l’un des fascicules comics d’origine, à Londres, sans jamais trouver les autres), j’étais ravi lorsque Paquet avait traduit ça, mais en fait… ce sont de longues pages de jérémiades d’un loser, ça n’a vraiment strictement aucun intérêt autre que graphique. Par acquis de conscience, j’ai donc ouvert son autre volume, Mariée par correspondance… qui s’avère malsain et chiant, et même plus aussi inventif graphiquement. Hop, à la revente. Deux ans et demi que j’avais acheté cela, sans les lire, tss. Grand plaisir en revanche: reçu ce matin les deux derniers tomes du Roi des bourdons de David de Thuin. Beau, touchant, intelligent, parlant de la création de bédé, de l’univers imaginaire d’un auteur, de la solitude, de la perte… Deux bouffées de grâce.

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