Retour dans mes pénates. C’est le temps des retours: j’ai fait le voyage avec Bruno B. Bordier, une copine partie au Québec est de passage et mon ancien colocataire Lionel est de nouveau à Lyon. C’est aussi le temps des manuscrits non sollicités — dont un « Tractatus logico-philosophique de Star Trek » qui vaut son pesant de cacahouètes (et encore, ce ne sont que des extraits des 889 pages de ce travail!). Que de papier perdu. Comme d’habitude lorsque je me suis absenté, mes trois chats m’empêchent de dormir, en voulant tous être sur mon lit et en réclamant des câlins à toutes heures. La petite Jabule m’a fait une peur bleue: elle ressemble déjà à un écureuil, voici que l’autre jour elle s’est prise pour un écureuil volant! Endormie sur le rebord d’une fenêtre, elle a soudain fait un grand bond sur ressort, qui la projeta dans le ciel. Fort heureusement, elle n’a rien, je n’habite pas très haut au-dessus de la cour — elle fut seulement terrifiée. Mais quel soudain cauchemar ce fut, de voir ce petit animal disparaître ainsi! J’en reste certainement plus traumatisé qu’elle. Pour le reste: boulot, boulot. Le 6e Fiction est chez l’imprimeur. Les auteurs de l’essai sur Heinlein veulent visiblement me rendre dingue — j’ai l’impression de bien comprendre les sentiments du premier éditeur de Marcel Proust, tiens. J’ai essayé de lire le récent roman de Sylvie Denis — ça m’est tombé des mains, le style est plus que plat, tout cela est terriblement poussif et poussiéreux. Déception. Lu en revanche avec un immense plaisir le 7e et ultime Harry Potter: loin des défauts et longueurs du 5e et, encore plus, du 6e, c’est là un très beau point final à cette étonnante saga. Quant à la Fille dans le verre de Jeffrey Ford, c’est un pur bonheur, quelque part entre Mr Vertigo d’Auster et le Prestige de Priest, la pesanteur pessimiste en moins. Délicieux.
J’ai aussi lu Harry Potter and the Deathly Hollows et je voulais savoir votre opinion sur l’épilogue. Personnellement je l’ai aimé mais un certain nombre d’amies ont trouvé qu’il y avait un trop gros contraste avec le reste du livre et qu’il n’était pas indispensable…
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l’épilogue? il est… satisfaisant, comme tout ce roman. peut-être pas indispensable, non, sans doute pas: mais si plaisant! il clôt le cycle, boucle la boucle, de manière très esthétique, je trouve.