#1394

Il ne doit pas s’agir d’un talent commun. Comment le nommer? Capacité à l’effondrement des probabilités? Pouvoir d’impromptu? C’est en tout cas un super-pouvoir de Laurent K.

La première fois, je me trouvais avec mon oncle dans le métro, nous rentrions chez lui un soir. Monte à une station un gaillard en cape noire et chapeau à large bord. À la complète stupeur de Jean, je me penche vers cet étonnant Judex et lui tape la bise: je venais de reconnaître mon pote Laurent K.

La deuxième fois, j’avais organisé chez moi une micro-convention, il y avait un monde fou: outre les habitués du Rhônes-Alpe, fort nombreux à cette époque, Dumay et Johan Heliot étaient aussi venu. On sonne à la porte: Laurent K., qui passait à Lyon par hasard.

Troisième fois hier soir: je traversais la gare de la Part-Dieu en chemin me rendre à un concert de Tunng (absolument merveilleux, d’ailleurs). Qui vois-je descendre les marches d’un quai? Laurent K. bien entendu, ici entre deux trains et se demandant où se trouve l’accueil de la gare. Je fus donc à point nommé pour le guider.

Sacré Monsieur Kloetzer.

7 réflexions sur « #1394 »

  1. Si on se met de mon point de vue, c’est André qui est BATMAN (et qui détourne habilement l’attention sur moi) : car qui surgit mystérieusement sur mes pas quand je m’y attends le moins? (PS : André, j’ai eu mon train, finalement.)

  2. bien essayé, Laurent. mais c’est TOI qui a débarqué en plein micro-convention, elle n’a pas surgit mystérieusement sur tes pas! ne détourne pas l’attention, hum? d’ailleurs, pour aller vivre volontairement en Suisse, faut bien être un mutant!

  3. Soit un monde parallèle dans lequel André prendrait le métro d’Istanbul et non celui de Paris et habiterait non pas Lyon, mais Périgueux.
    Laurent K. y détiendrait-il le même pouvoir ?
    Zat iz ze kouestchon. Vous avez une heure.

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