#1487

Deuxième partie de mon programme d’écriture d’août — avec seulement deux jours de retard: Science-fiction, les frontières de la modernité. Une sorte de panorama de l’imaginaire et de l’esthétique « SF » depuis les précurseurs du XVIe siècle jusqu’à l’orée du XXIe. J’y travaille avec Raphaël Colson par intermittence et en toile de fond depuis des mois et des mois, bientôt un an en fait (nom de code: « le grozessai »). Si tout va bien j’aurai terminé ma part à la fin du mois.

Après avoir lu ces derniers jours le fascinant Thames: Sacred River de Peter Ackroyd — dans lequel, du coup, j’ai un peu pioché pour le Jack l’Éventreur, histoire d’ajouter encore deux encarts de contexte historique —, me voici dans Morris, Franquin, Peyo et le dessin animé, un bel essai que j’avais raté à sa parution chez l’An 2 mais que je viens de dénicher chez un bouquiniste, l’ami Jennequin m’en ayant rappelé l’existence. Sur les débuts des bédéastes en question, et leur rapport aux premiers dessins animés européens. Passionnant — et je vais bien en extraire deux-trois broutilles pour le « grozessai ». Ah, Franquin, que je l’aime! Un nouveau Spirou débute cette semaine dans l’hebdo du même nom, certaines cases sont belles mais c’est encore (une dernière fois, heureusement) du Morvan-Munuera (avec Yann qui a apparemment rafistolé le tout), donc pas terrible-terrible.

Me voici aussi dans Edwardians (London Life and Letters, 1901-1914) de John Paterson, que j’avais acheté à sa sortie en 1996 mais n’avais toujours pas lu. Tout ce que j’aime: une évocation à la fois fluide et stylée de tout une époque des lettres et des arts, Londres en majesté, la culture anglaise… Et encore des petites choses à glaner pour le « grozessai », forcément.

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