#1582

En plein coeur de Williamsburg, le quartier branché de Brooklyn, la boutique de l’éditeur/atelier d’écriture McSweeney: Brooklyn Superhero Supply Co. Comme son nom l’indique: une boutique de fournitures pour super-héros. Si ! Je m’étonne même que Xavier Mauméjean n’en ait pas encore ouvert une branche à Valenciennes. Genre, vous pouvez y acheter votre cape — et même l’essayer, perché sur un podium sous lequel est placé une soufflerie. Ou bien vous faire de-eviliser, dans l’appareil adéquat. Ou encore vous fournir en galons de télépathie, bidons d’invisibilité ou bouteilles de liquide anti-gravité. Sans parler des multiples gadgets proposés: ventouses pour grimper sur les murs, pistolets laser, etc. Ou bien encore, les panneaux précisant que la boutique ne pratique pas les paiements de collectivité pour les personnes ayant plusieurs têtes. Et le serment qu’il faut lire à haute et intelligible voix afin d’avoir le droit d’effectuer un achat. C’est dément… Et derrière, cachée, comme il se doit (on y pénètre par une porte dérobée, en faisant coulisser des rayonnages), se trouve une superbe bibliothèque: l’atelier d’écriture 826NYC, une organisation bénévole et gratuite à l’intention des mômes de 6 à 18 ans — car McSweeney n’est pas seulement la maison d’édition la plus géniale qui existe à l’heure actuelle, c’est aussi une formidable « charité », comme on dit en américain. Quelques vues de la vitrine…




#1581

Quelques petites choses étranges vues à New York… La dernière photo fut bien prise en plein Brooklyn, si, si. Mais il faut dire que c’était dans une ancienne zone portuaire où nous vîmes aussi un écureuil traverser la rue — dans un coin parfaitement dénué d’arbres et même de tout élément naturel, au milieu d’entrepôts décrépits.



#1580

Petit aperçu de la déco sobre et de bon goût de Tom’s Dinner, un fameux dinner de Brooklyn immortalisé par une chanson de Suzanne Vega. J’y fis un brunch robuste et pas du tout gras, comme il se doit: pancakes, sirop de maïs, beurres à la cannelle, à la fraise et à la pèche, cookies, gros bol de « grits » (une sorte de porridge)… Le tout sous les doux sunlights de cet endroit hors du temps (plus exactement: figé dans les fifties), où même la musique est assez sucrée pour vous donner des caries.


#1578


Retour de New York, donc. Que l’on ne s’attende pas à l’habituel travelogue détaillé du capitaine: n’étant pas d’humeur très blogueuse en ce moment, je me suis promené sans arrières pensées, le nez en l’air. Mode contemplatif *on*. Juste suivre mon copain Anthony dans les rues de Brooklyn ou me balader seul dans celles de Manhattan. Quelques photos: peu, je ne prétend pas être bon photographe, et mon appareil donne en plus sérieusement des signes de fatigue. Alors, ces prochains jours: seulement une poignée de photos et quelques commentaires.


Dès l’arrivée à JFK le loooong mur d’un couloir donne le ton: une pub immense pour le Reader de Sony. Ensuite, dans le métro, tous les espaces publicitaires d’un wagon sont occupés par les slogans et images d’un label de textes audio. Aux États-Unis, c’est clair, le livre a déjà sérieusement commencé à muter. Fin 2007 déjà, je m’étais étonné de voir finalement si peu de librairies dans une ville aussi immense. J’en ai visité pas mal, cette fois — c’est la forme de tourisme que je préfère, après tout. Mais je n’ai pas fait tellement de trouvailles, et le marché de l’occase en particulier ne semble guère florissant lorsque je repense à ce que j’avais vu à San Francisco il y a (déjà) treize ans. Trois photos: vitrines de librairies à Brooklyn.