#1738

Cela ne concerne jamais qu’un verre d’eau, bien sûr, mais la tempête qui en agite la surface ces derniers jours m’interpelle, me parle. L’autre week-end, au salon de Lambesc, je constatais avec intérêt que d’aucuns se définissaient comme « écrivain de science-fiction » quand d’autres se pensaient tout simplement « écrivain ». Et voici que Fabrice Colin vient justement de s’exprimer sur ces questions d’identité de genre (« À l’occasion, il faut quitter pour exister, se jeter à l’eau pour comprendre qu’on sait nager. Sans la SF, je ne serais pas là aujourd’hui. Avec la SF, je n’irai jamais très loin ailleurs », dit-il en conclusion), accompagné par Daylon (« Ce n’est pas tant la fin de l’underground science-fictif que sa mise en réseau avec une constellation d’autres milieux insulaires. Tous ces petits laboratoires que nous avons cru à jamais invisibles les uns aux autres », dit-il en conclusion) et par Systar.

Rien à voir, mais faisant également un usage judicieux des petites cellule grises, une conférence d’Ugo Bellagamba sur le space opera.

#1737

La bonne nouvelle, c’est que le propriétaire de mon logement accepte le principe des travaux que j’ai demandés le mois dernier. Réfection complète de la salle de bain, changement de la fenêtre du séjour, nouveau sol pour le bureau… Plus de 20 ans que je suis dans ces murs, il était temps de rénover.

La mauvaise nouvelle, c’est qu’il faudra donc que je déménage gaillardement tout ledit bureau, ce qui ne va pas être une mince affaire: deux bibliothèques (dont un mur complet), deux bureaux, un lit, etc etc. Ouch.