Ce matin, vernissage d’une expo aux Archives municipales sur Edmond Locard, le créateur en 1910 du tout premier laboratoire de police scientifique. Au milieu des notables réunis dans une grande salle, j’ai écouté les discours, dont certains étaient intéressants, il y avait aussi un petit spectacle de Guignol et une lecture par un holmésien en casquette deerstalker (les deux m’ont semblé assez ridicules), puis enfin l’expo — qui s’est avérée être toute minus, coincée dans un bout de couloir à l’entrée. Déception. Celle que la bibliothèque de la Part-Dieu avait consacré il y a quelques années à Alexandre Lacassagne (autre grand précurseur lyonnais de la criminologie) était un rien plus étoffée.
Demain et tout le week-end, je serais en dédicace au salon Quais du polar. Comme chaque année je ne suis pas sur la liste des invités, ma présence s’est organisé à la dernière minute, et les Moutons électriques, seul éditeur lyonnais a publier une collection policière, n’ont toujours pas l’honneur d’être mis en lumière. Normal, la routine.