#1844

Plus d’un an à ne mettre les pieds aux Chartreux que sous la forme d’une fiction, puis deux semaine d’affilée deux conférences. Hier soir donc, encore des mondanités littéraires: petit speech de Thomas Morfin, auteur d’un beau recueil de poésie en prose chez l’Arpenteur, suivi d’un cocktail pour le moins intime dans une jolie salle où j’avais déjà déjeuné une fois en compagnie de mon archevêque de parrain et du gratin des prêtres de la maison. Cet établissement exerce chaque fois sur moi une sorte de fascination amusée: le dôme de St Bruno découpé en surfaces nettes par les projecteurs nocturnes ; les vieux murs élégants ; les chants féminins qui s’échappent de la petite chapelle ; le silence des couloirs ; les hauts rayonnages de livres anciens de la bibliothèques des Missionnaires… Cette fois, j’ai même eu la tâche d’ouvrir cette dernière. L’enfant athée de l’enseignement public que je suis jubile en ces lieux.

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