#1853

Hier soir, mondanités. Vernissage de l’accrochage permanent de huit toiles de Scanreigh, à la bibliothèque universitaire de la Manufacture des Tabacs (Lyon 3). Belle initiative dans un très beau lieu, mélange d’architecture contemporaine et d’architecture industrielle ancienne réhabilitée, pour des tableaux frappants. Petits fours et cheveux gris. En dehors de l’artiste, je ne connais que deux galeristes — je discute avec l’un d’entre eux de l’opportunité d’un lancement d’ouvrage des Moutons avec une expo dans ses murs (autour des comics). Un photographe nous prend pour Lyon Clubbing, le galeriste me reproche de ne pas assez sortir. En repartant, je capte au détour d’une cour les propos sentencieux d’un étudiant sur Philippe Séguin — un étudiant en droit, forcément, il en a toute la prétention notariale et l’air déjà trop âgé. Quelle dérision, tous ces jeunes qui n’ont que hâte d’être des vieux.

Une réflexion sur « #1853 »

  1. Si des étudiants ont hâte d'être des vieux (hélas !), il y a des profs grisonnants et des collectionneurs grisonnants qui sont assez gonflés (jeunes) pour décider de ce qui est une première dans une université en France – l'artiste grisonnant s'en félicite !
    Et que les moutons électriques débarquent quelque part entre les murs à Lyon ou ailleurs, avec ou sans petits fours serait super.
    A la tienne, et que cela se fasse !
    Françoise Biver

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