Pendant que la Russie flambe, à Lyon la température se fait clémente. Le ciel hésite entre bleu tendre et gris roulant, un courant d’air pénètre doucement dans l’appartement. Je dors peu et mal, j’ignore pourquoi. Vu les deux premiers et épatants épisodes du Sherlock de Gatiss et Moffat, réinterprétation contemporaine du mythe holmésien. Vu aussi plein de vieilleries britanniques, notamment des Lord Peter de 1987 rien moins que parfaits, en me délectant des old bean et autres interjections délicieusement désuètes. Lectures tout aussi british: des histoires de fantômes et des Sexton Blake.
Palettes de livres et voyages aux bureaux de Poste — faut jongler, entre les heures de fermeture estivale et les nouveaux règlements qui transforment feu ce service public en triste galéjade.
Belle soirée il y a peu, anniversaire d’un copain fêté nocturnement dans un lieu étonnant, jardin public clos de murs, perché tout en haut de la cité. Souvent j’oublie combien Lyon est belle. Il suffit de monter par le « gourgillon » jusqu’aux Minimes pour s’en souvenir, oui, cette ville est belle, à force de résider en fond de cour dans ma quasi banlieue j’ai trop tendance à perdre cela de vue.