#2086

Je viens de voir sur le panneau d’accueil de Blogger le nombre d’entrées de ce blogue: celle-ci est la 2085ème, if you can believe that. C’est assez dingue. Mais que voulais-je dire en ouvrant cette page? Qu’avec ma bio d’Arsène Lupin tout à fait bouclée et mon polar jeunesse, Les Trois coeurs, presque achevé (encore quelques jours de travail), it’s time to move on. Un projet chasse l’autre et, avant de bosser sur un ouvrage conçu par Sébastien Hayez, je pense qu’il est temps que je mette de côté la Belle Époque pour revenir à l’Entre-deux-guerres: Xavier Mauméjean travaille déjà en ce moment sur la refonte de notre bio d’Hercule Poirot et je pense m’y mettre également un peu (la rédaction est prévue pour janvier, la date de publication encore incertaine).

Ce matin donc, tandis que la version Marsalis de A Love Supreme roule tumultueusement dans les enceintes, j’ai débuté la lecture de Crooked House. C’était l’un des romans d’Agatha Christie que préférait son auteur, et dans ses carnets de notes, récemment commentés par un chercheur (manne pour nous), elle fait allusion à un léger rapport entre cette intrigue et monsieur Poirot. Il fallait donc que je mène l’enquête… Première surprise, d’ailleurs, tout dans ce texte est clairement daté, le meurtre (en septembre 1947) comme les âges respectifs des différents membres de la famille. Voilà qui fournit une matière aisée pour notre biographie.

#2085

Apparemment la canicule serait terminée, un peu d’air frais coule par les fenêtres et il y a une agréable odeur de pluie. Je suis très sensible à la chaleur, sans doute, et quoique la petite machine à clim’ ait joué admirablement son rôle la journée, il était tout de même grand temps que cette chaleur cesse, car à ne pas ou trop peu et très mal dormir je commence à être un peu épuisé, moulu, neurones en berne. Et je suis légèrement en retard sur mon planning d’écriture, du coup (un deuxième polar jeunesse pour Mango), ce qui m’embête. Mais le plus sûr signe de dérèglement du bonhomme, c’est un rêve de la nuit dernière — figurez-vous que mon parrain, le nonce apostolique (en vrai), organisait une cérémonie quelconque, bon, admettons. Mais j’y retrouvais quelques amis — Sara Doke et Michel Pagel étaient là, et d’autres qui ainsi que le font les rêves fluctuaient d’instant en instant dans leur identification. Et je me rendais à la cérémonie en compagnie de mon amour de jeunesse. Je n’avais pas rêvé de lui depuis plusieurs années, je crois. Enfin, était également présente… Liliane Bettencourt! Qui s’avérait une vieille dame un peu sévère mais pas spécialement désagréable. Ouh ma pauvre tête…

#2084

Ah, c’est donc ça, tout ce courrier qui se perd?

Beaucoup de lettres n’atteignent pas leur destinataire, elles attendent dans les postes, puis l’ange des lettres les assassine. C’est l’ange ennemi de l’amour, l’ange sec aux ailes de papier. (Robert Pinget)

#2083

Aargh: canicule. Je vais éteindre le gros ordi (l’an dernier ça l’avait grillé), et j’ai déjà déménagé dans le salon, en compagnie de la clim’ à roulettes (promptement renommée Hal 9000 par Axel). J’y dors, aussi, dans le salon… Bref c’est le redouté repli estival: la chaleur comme une sorte d’holocauste domestique. Pff. Je hais la canicule.

#2082

Fiction tome 13 chez l’imprimeur : check.
Maquette de la bio d’Arsène Lupin : check.
Maquette de Super-héros! : check.
Dossier de demande de bourse d’écriture : check.
Dossier de subvention pour Fiction : check.
Fiches de nouveautés de novembre : check.
Coordination de l’essai sur Ditko : check.
Réception et expédition du nouveau catalogue : check.
Parution de Wastburg et de Dans la forêt des astres : check.
Correction des fichiers du diptyque de Jean-Louis Le May : check.
Factures du mois : check.
Polar jeunesse : doucement mais sûrement.