#2129

« If unconnected and spur-of-the-moment things keep happening in the real world, why shouldn’t they be plausible in novels? Shouldn’t the most plausible picture of life be a portrait of reality in all its bizarre and incoherent confusion? » (Lord Peter Wimsey)

Et pourtant, dans la vraie vie j’ai souvent l’impression que la moitié des gars se prénomment Julien et que tous mes copains sont mariés à des filles prénommées Laurence. Mais dans un roman, ça ne fonctionnerait pas.

#2127

Une autre mienne lubie, c’est d’aimer les vieilles couvertures peintes du Livre de Poche — et, parfois, de J’ai Lu. À l’époque, des artistes jamais crédités peignaient de belles et surprenantes couvertures, dans un style qui selon les cas tenait de l’aquarelle, de la peinture à l’huile ou — dirait-on — de la bédé. J’en achète de temps en temps, toujours séduit par ces couvertures, sous réserve tout de même que le texte m’attire. Je viens d’en scanner treize, c’est parti pour treize jours.

#2125

Ce week-end, un salon bien agréable à Romans, pas loin de Valence. Le bourg n’est pas très joli (Montélimar en pire), mais alors l’organisation, au top: auteurs chouchoutés, bons repas, lecture de textes par des comédiens, public assez nombreux. Première fois que je loges chez l’habitant, plutôt que dans un anonyme hôtel: au matin, j’ai constaté qu’il y avait deux moutons dans le jardin, ça c’est de l’hébergement thématique! Sinon, un monsieur m’a offert une affiche de Gaston Bachelard et un auteur-à-moi-que-j’ai m’a donné un pot de confiture d’arbouse. Et j’ai déjeuné à côté de Bernard Werber, mais je suis resté très simple.