Lorsque j’ai habité à Bordeaux pour la première fois, au milieu des maintenant lointaines années 1980, il s’agissait d’une ville sombre, aux façades toutes enduites de suie noire. Maintenant elle a presque partout retrouvée la blondeur de sa pierre, enfin nettoyée, mais il subsiste çà et là des poches de « mon » Bordeaux brun, et en bas du cours Victor-Hugo les façades alternent d’amusante façon entre une époque et une autre.