Samedi dernier, je passais aussi devant la rue des Vivants et l’une des dernières ruines des entrepôts Motobloc, la firme bordelaise d’autos et motos. Et je lis le roman du même nom de Suzanne Martin, enfant de ses rues pauvres et ouvrières racontées dans une langue éblouissante d’invention et de « beauté inquiète », comme dit son rééditeur l’Arbre vengeur. De la belle littérature prolétaire, à l’écriture fascinante, mais infiniment triste.
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