S’il y a un moment dans la journée où l’hésitation du réel peut se faire plus sensible n’est-ce pas paradoxalement aux heures entre chien et loup, aux instants blafards et indistincts de l’aube ou du crépuscule ? Comme si voyant mal dans une lumière hésitante l’esprit se tendait, l’attention se portait un peu de biais sur une réalité plus sourde, ombreuse et trompeuse.