J’aime assez alimenter mes projets d’écriture de rencontres aléatoires. Et puis il y a de belles serendipités. Ainsi, j’expliquais à un ami lors d’une promenade que pour le polar que j’ai débuté, situé dans mon uchronie habituelle mais en 1902, j’envisage d’avoir un rôle pour Élisabeth d’Autriche. On fait une halte à une boîte à lire et qu’y trouve-je ? Une grosse biographie de Sissi ! Bon, il s’agit du genre « bio people », très sentimentale, mais je vais forcément y picorer quelques éléments. Et puis j’ai fort envie d’y évoquer les fumeries d’opium, je dois lire sur le sujet un beau bouquin de chez L’échappée. Hier soir j’ai l’imprudence de faire un tour chez un bouquiniste où je ne vais jamais d’ordinaire et hop ! une jolie reliure de Opium par Jean Cocteau, étrange recueil de notes, dessins et aphorismes lors d’une cure de désintoxication. Fabuleux Cocteau, toujours lumineux même lorsqu’il est incompréhensible. Je vais utiliser cela aussi, par conséquent.