Jolie fin d’année pour l’amateur de films d’animation que je suis, avec la sortie du nouveau Wallace et Gromit (dont la sortie a hélas été endeuillée par l’incendie qui a ravagé leur entrepôt), du nouveau Tim Burton (réalisé par qui, cette fois? On n’a jamais assez parlé de la malhonnêteté de Burton qui consista à endosser tous les crédits de L’étrange Noël de monsieur Jack alors que la réalisation en était entièrement par Henry Selik), et peut-être, je l’espère, du Scaner Darkly d’après Dick et du Mirrormask de Gaiman et McKean?
En même temps, Burton n’a pas revendiqué la mise en scène du film, qui lui est généralement attribué par de simili journalistes de cinéma incapables de regarder plus loin que les gros caractères de l’affiche. Le nom de Henry Selick comme metteur en scène figure très lisiblement au générique à la place habituelle. Si Burton apparaît en gros dans le titre, c’est parce qu’il est l’auteur du livre dont le film est adapté. Comme on a Stephen King’s Dreamcatcher ou John Grisham’s The Feuille of Papier Timbred. C’est de la publicité, du marketing. Et comme en plus d’avoir écrit et dessiné l’histoire d’origine, Burton a produit et supervisé la fabrication de Mister Jack, il n’y est quand même pas totalement étranger.
On espère de Selick mieux que l’atterrant Monkeybone, qui est à ce jour son unique autre production.
Ce n’est pas sa seule production, Selick n’as -til pas fait « James et la pêche Géante » et on devrait le revoir pour l’adaptation de Coraline de Gaiman et illustré par McKean en film.
C’est vrai, il me semblait bien qu’il y avait autre chose, mais impossible de m’en rappeler. Et James est excellent. Reste que Selick brille quand le scénario est déjà brillant. Coraline semble paré de ce côté-là. Mais Monkeybone est inintéressant de bout en bout et l’animation de Selick ne sauve rien.
Salut André, un petit message en passant : ce soir début du cycle Cronenberg à l’institut Lumière.