Une très belle chronique de Rêves de Gloire sur le blog de mon vieux camarade Philippe… Et puisque le Bird cite un de mes emails, je vais m’en auto-citer un autre: « j’ai adoré, réellement adoré. je n’y connais rien non plus, historiquement, mais m’en foutais: je connais Roland, c’était son univers, c’est tout, et que ma connaissance de la réalité ne se distingue guère de cette uchronie faisait, pour moi, partie du jeu. j’ai trouvé ça absolument captivant et touchant et… immergeant, si j’ose dire. quelques temps auparavant j’avais relu d’un bloc toute la série des Futurs mystères de Paris, avec un intense plaisir, et Rêves de Gloire prolongeait avec bonheur ma redécouverte de Roland. tu sais, ça a même été au point où j’ai dans la foulée du roman lu l’énorme bio de Camus par Todd, afin d’en quelque sorte prolonger cela. ça m’a éclairci sur pas mal de points historiques, mais je continue à mélanger avec allégresse uchronie et réel. »
Conseillé par le même « Crazy Bird » et sous l’influence aussi de Roland, forcément, je me suis fait offrir pour mon anniv une petite platine. et je réécoute donc certains de mes vieux LP, genre par exemple les Original Mirrors que j’avais justement évoqués avec Roland il y a quelques mois. C’est typiquement des eighties mais sans doute ancêtre du « shoegazing », en écoutant Good Shoes j’avais pensé à eux. Réécouté encore d’autres vieilles choses, par exemple les über-babas de Quintessence, finalement pas très éloignés des groupes actuels Fleet Foxes ou Astra. Des musiques de films d’Ennio Morricone, terriblement datées… Mais reste quelques tonnes de LP chez mes parents, au grenier, il faudra que j’en rapporte encore d’autres.
Un des plaisirs de l’édition sur papier, c’est justement… le papier. Genre, le bouffant un peu jaune utilisé dans les nouveaux « Bibliothèque rouge », que l’ai choisi à la fois pour sa main, sa texture épaisse et sa teinte. Ou le bouffant blanc utilisé dans les nouveaux « Bibliothèque voltaïque », incroyablement léger et d’une main équivalente à un papier plus lourd. Mais un papier auquel je pensais depuis très, très longtemps (bien deux ans) c’était le papier Keaykolour Rayé couleur lin, une carte cannelée (ou rainurée, utilisez le terme que vous voulez) dont j’ai enfin trouvé l’usage, pour les couvertures de Fiction désormais. Je viens d’en voir un premier exemplaire pour le tome 15, et c’est suuuperbe.
Réponse à ton commentaire sur le blog:
« Ouch, tu fais bien de citer ton mail in extenso…Je m’étais fait la réflexion hier soir en revoyant l’orthographe de la chronique, que ça pouvait laisser croire que tu n’avais pas aimé RdG, alors que je ne citais cet extrait que parce que tu m’as ôté du « poids de l’attente »…
J’ai changé de point de vue de lecteur suite à ton mail… Au lieu d’être assis sur le bord du siège à essayer d’apercevoir la destination du Train de la Réalité, je me suis enfoncé dans le confort des sièges de première classe offerts par la RCW (Reality Company Wagons) pour mieux apprécier le voyage et le paysage (déchiré).
Je vais de ce pas faire une note dans le texte, pour ne pas enduire ceux qui ne lisent pas les comm d’erreur 😀 »
Dont acte…
Bises vieux frère…
Sur FB, Jean-Daniel Brèque dit de ta chronique « L’analyse combine la perception, l’intelligence, l’humour et l’affection. Parfait. »
Il est où le Smiley où l’on rougit ??
Un jour, je vais même m’ouvrir un compte FB juste pour pouvoir aller voir ceux des copains…
Pourtant FB, c’est le diable, non ?