Cela ne concerne jamais qu’un verre d’eau, bien sûr, mais la tempête qui en agite la surface ces derniers jours m’interpelle, me parle. L’autre week-end, au salon de Lambesc, je constatais avec intérêt que d’aucuns se définissaient comme « écrivain de science-fiction » quand d’autres se pensaient tout simplement « écrivain ». Et voici que Fabrice Colin vient justement de s’exprimer sur ces questions d’identité de genre (« À l’occasion, il faut quitter pour exister, se jeter à l’eau pour comprendre qu’on sait nager. Sans la SF, je ne serais pas là aujourd’hui. Avec la SF, je n’irai jamais très loin ailleurs », dit-il en conclusion), accompagné par Daylon (« Ce n’est pas tant la fin de l’underground science-fictif que sa mise en réseau avec une constellation d’autres milieux insulaires. Tous ces petits laboratoires que nous avons cru à jamais invisibles les uns aux autres », dit-il en conclusion) et par Systar.
Rien à voir, mais faisant également un usage judicieux des petites cellule grises, une conférence d’Ugo Bellagamba sur le space opera.