#6090

Longtemps qu’il n’y avait pas eu de promenade du samedi matin. Le ciel encore frais se chargeait de nuées en foule, le soleil perçait à peine sous les voiles gris, un œil trouble et éblouissant. Les verts coteaux de Lormont esquissaient une danse des voiles sous des fumées bleutées. Tout semblait doux. Puis l’azur s’est dégagé en grande chaleur et le promeneur fourbu a regagné ses pénates plutôt que de flâner plus longtemps sous la lumière rude.

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