Bordeaux, I
À Bordeaux, les rues ont de longs silences blonds qui me parlent.
Je peux errer dans n’importe quelles artères et m’en trouver toujours séduit. Même la crasse, même la pauvreté, se font esthétiques.
Un étage, deux au plus, une pierre grelée par le temps.
Sur les façades, jusqu’aux plus humbles, de petites sculptures que l’on dirait moulées dans le sable.
Le pavé des trottoirs, les enseignes à demi effacées et les petites boutiques.
(à suivre)