#1965

Chaque fois, au bout de quelques jours l’impression de déjà connaitre la ville, de s’y repérer, d’en reconnaitre des endroits et de savoir par où passer. Une impression qui se teinte d’une sorte de fierté: on a apprivoise la ville, on l’a faite à notre taille. La ville ne tarde pas à nous détromper, cruelle, elle ne se laisse pas dompter si aisément.

Descente vers le bas de la ville, grands pas et nez en l’air. Je suis retourné un peu dans l’Alfama mais je ne pense pas y avoir vu des vampires. En revanche, j’ai vu des super-héros dans une petite rue de Sao Sebastiao. L’un descendait, dans son collant jaune et noir. L’autre montait, en collant bleu et noir, un grand logo sur la poitrine. Je n’ai pas eu l’occasion de les observer de près, le temps que j’arrive à leur hauteur ils s’étaient envolés.

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