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Une charmante lectrice, à moins qu’il ne s’agisse d’un robot astucieusement flatteur, me reproche de ne pas assez bloguer. Eh bien, mais c’est là la liberté du blogueur, que de n’alimenter sa page qu’au fil de son inspiration et de ses caprices. Comme toujours, les Moutons électriques occupent le principal de mon temps, et ce qu’il en reste est consacré au lent et minutieux retravail stylistique de mon premier roman, Cité d’en haut, qu’un éditeur nouveau et nordiste a le bon goût de souhaiter rééditer. Ce sera ensuite le tour du deuxième, renommé Vent du Sud (sa fort discrète sortie chez Rivière Blanche avait été titrée Les Vents de Spica par l’éditeur, don’t ask me why). Et puis, ensuite, ensuite, eh bien il sera temps que je mette à la rédaction des tomes 3 et 4 de cette tétralogie, mais oui. Mais chaque chose en son temps, et celui de l’écriture m’est compté, de temps.

Au même moment, je bosse avec Fabrice Colin et les responsables de chez Deux Coqs d’Or sur notre prochain album pour la jeunesse, qui fera explorer par les petites filles une île des chevaux magiques. Avec plein de pop-ups, flaps, dépliants, etc.

Le temps est d’une douceur enfin printanière, avec une menue bruine et un ciel gris perle, qu’anglophile comme je le suis je trouve, ma foi, fort agréables. Je suis d’ailleurs sorti ce midi, ayant besoin de refaire quelques provisions de thé. En ai profité pour acquérir les n°2 et 3 de la publication en grand format journal d’une nouvelle adaptation des Nestor Burma, cette fois par Barral qui s’en tire magistralement, son trait rond et souple est idéal pour cet exercice « à la Tardi », contrairement au trait raide son prédécesseur.

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