Je viens de rentrer d’une semaine de voyage, fourbu mais content, après être allé de Bordeaux à Cracovie et Ostrava en passant par Paris, Douai et Lille. D’un dîner parisien en bistro gastronomique avec mon « fils préféré », comme dirait Olivier, jusqu’à la Braderie de Lille avec plein de copains, en passant par une visite éreintante mais passionnante de l’usine de l’imprimeur tchèque des Moutons électriques, pour le façonnage de la nouvelle et ventripotente mouture du Panorama illustré de la fantasy & du merveilleux.
Côté lecture, ces déplacements longs furent l’occasion de lire deux manuscrits (sur ma liseuse), mais aussi la traduction nouvelle de Kallocaïne de Karin Boye (que je publie en janvier prochain), subtil et admirable chef-d’œuvre dystopique suédois ; et un vieux polar amusant, La Maison de la terreur de Carter Dickson. Ah oui, aussi : Fantômette chez les corsaires, de Georges Chaulet bien entendu, un des huit titres de la série qui me manquait encore et que je venais de chiner à la Braderie.
« Nous couper la tête? Mais ce serait terrible! Comment ferais-je pour manger? » (Boulotte)