Qu’ai-je vu ? Des lapins dans le sous-bois. Des chèvres des Pyrénées à la longue barbe blanche. Des dindes noirs du Gers au front couvert de verrues écarlates. De grands arbres aux frondaisons torves. Des chemins blancs. La dureté du gravier et la douceur des sentiers. Quelques canards. Le vert tendre des jeunes chênes et le vert-de-gris des sapins. L’unique fleur blanche géante d’un magnolia couvert de grenades couleur d’anis. Les roucoulements des pigeons, le crissement des feuilles mortes bousculées sur l’asphalte, les rires d’un canard et les gloussements d’un coq. De grises nuées qui s’amoncellaient au-dessus des cimes. Peu de gens, quelle aubaine.
(qq heures au Parc bordelais)