À eux trois, figuier, fuchsia et abutilon, ils emplissent l’étroit jardin d’une jungle terrible jungle, dont l’on verra à l’hiver si je me résous à la sabrer un tant soit peu. Sous le ciel hésitant, en lisière d’orage, ils bourdonnent et grésillent dans l’air durci, tandis que très loin une tondeuse qui hoquette donne la mesure du vide comme d’une grande boîte dominicale (« Mais c’est samedi ! »).