#3063

Par une telle chaleur, hélas, me manque le courage pour poursuivre ma petite exploration de Champignac. Et puis, il me reste encore à relire un grand pan de manuscrit, suite de mon marathon des week-ends. Je me contente alors de passer, un peu dolent, de l’ombre d’un cèdre au pied du mélèze puis au banc de pierre sous le séquoia, endroit dont j’avais déjà noté qu’il semble être le plus frais du domaine. Les pâquerettes accompagnent chaque pas et l’air embaume la résine. Assis au sol, le dos au banc, je saisi un léger souffle, une fraîcheur de terre et de mousse.

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