Intéressante expression trouvée dans un roman : être « dream-sick » (oui je recommence à lire en anglais, après un très long régime de littérature française). Ce matin, réveillé très tôt pour tenir un rendez-vous, je rêvais que j’étais en visite chez Marcel Gotlib. Je me trouvais en compagnie d’une copine et d’un copain — mais pas des personnes que je pourrais réellement identifier, c’est curieux ces protagonistes imaginaires — dans un grand appartement meublé de manière bourgeoise très classique, mobilier de style en bois sombre et plein de grands miroirs aux encadrements dorés et moulurés. La copine évoquait le fait d’être à Auteuil mais par la fenêtre d’un balcon se dévoilait toute une ville vue de très haut, genre depuis un flanc de colline, et des montagnes se devinaient sur l’horizon clair. Assis sur un canapé en velours rouge sombre, Gotlib penché sur une table basse dessinait à la peinture blanche des motifs sur de grandes feuilles noires, un peu comme pour un papier peint, pas du tout dans son style.
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