#5003

Après un samedi de farniente effondré, se traîner jusqu’aux puces de Saint Michel, les yeux tirés et le dos froissé, afin d’aller admirer le dominical fatras toujours semblable et toujours renouvelé, les juxtapositions absurdes sur des tréteaux de fortune, les grandes gueules et les gueules cassées, les bouquins en vrac et les vases en alignement, les vinyles usagés et les tapis élimés, sous le bleu glacé du ciel hivernal.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *