Je n’étais pas persuadé que ces week-ends dans une résidence à la campagne, juste ces deux mois d’été, suffiraient pour rédiger un tel roman. Ce fut bien le cas — avec certains moments de solitude assez rudes mais aussi une vraie joie égoïste d’écriture et de contemplation. Le texte ne sera pas complètement terminé avant que mon primo lecteur me dise ce qu’il en pense, et que je retravaille avec ce recul, mais je me trouve quand même à un point assez particulier — il y a quelque chose comme 40 ans que j’écris et j’ignore si je mènerai encore des projets aussi importants. J’ai une novella à peaufiner, une autre à mener à bien le mois prochain avec un ami, et l’on verra de quoi l’avenir sera fait, si d’autres désirs me viendront ; ces instants d’un été de 2022 ne reviendront jamais.