Une jolie formule de Jean Ray, la « houle verte » d’un jardin, citée par Serge Lehman dans sa robuste préface aux Derniers contes de Canterbury dans la nouvelle édition réalisée par l’Arbre vengeur. Un vraiment beau livre, hardcover et bichrome, de quoi célébrer enfin comme il se doit ce grand écrivain : il y a tant de grands livres de langue française qui jamais n’ont obtenu une édition digne, faute d’une culture de la belle reliure en France. Bref, je viens donc de me délecter de cette préface pour me (re) poser un instant, me trouvant encore dans l’état d’épuisement post salon Hypermondes. J’en ai même la vision trouble, ce qui n’est guère commode lorsque l’on bosse sur ordinateur.
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