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Et encore un week-end à Champignac, en chaud et froid. J’essaye de tenir un bon rythme d’écriture. Moi qui me demandais ce que je ferai post Bodichiev, me voici à bosser de front sur trois projets : finir une novella pour Laureline Mattiussi (pour paraître en « bibliothèque dessinée »), en avancer une autre avec mon cher Basile Cendre (idem, avec David De Thuin), et labourer énergiquement le terrain d’un roman steampunk avec mon excellent camarade Alexandre Mare. Tout cela m’occupe de fort amusante manière et m’agite les neurones. S’ennuyer serait la pire des choses.
Et les jours continuent leur marche précipitée, head over heels, d’une urgence à l’autre. Des lectures ou relectures pour les Moutons électriques, le début d’un synopsis de roman avec un ami (de quoi tisser douze chapitres déjà, on a un peu de grain à moudre), et un premier voyage qui se profile dans ma nouvelle catégorie d’âge, carte vermeil me voici.
Réveil lent dans la fraîcheur dominicale, assis sous un laurier près de la mare. La rosée me mouille les pieds. Des corbeaux protestent et papotent en claquant du bec. Vu trois chevreuils dans l’ombre des chênes. Hier soir, sorti faire quelques pas dans la nuit, j’ai dérangé des bestioles dont j’entendis avec amusement la carapate précipitée. Le chant des oiseaux tresse des dentelles sonores comme d’invisibles guirlandes dans les arbres.