#5018

N’étant venu qu’une fois cet hiver, je me familiarise de nouveau avec l’environnement de Champignac. Dans les prairies, les graminées font presque ma taille, je n’ose m’y glisser car je sors d’un gros épisode de rhume des foins. Dans la haie de lauriers cerise en partie morte l’été passé fleurissent des roses. Dans les magnolias géants finissent de flétrir quelques larges pétales blanches. La mare frémissante n’est déjà guère haute hélas. Les tilleuls croulent de fleurs odorantes et bourdonnent d’abeilles.

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