Je pensais avoir bien terminé mon « gros roman », d’ailleurs déjà en lecture chez un éditeur, et puis hier je me suis rendu en ville — et ai rédigé cette nuit un paragraphe à ajouter à la fin du roman, inspiré par les ravages actuels du macronisme.
« Après le passage des pompiers, projetant de la mousse sur les incendies, une étrange odeur de lessive flottait sur les rues, survolées par le vrombissement des véhicules volants. Spectacles de fin du monde : les gravats encore fumants, la suie des incendies qui maculait les façades, les cris de ceux ayant perdu des proches, les hurlements de douleur des blessés, le sang dans les flaques d’eau, les bandelettes souillant les caniveaux, et sur tout cela ce mélange écœurant, indécent, de cramé et de savon. »