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Oscillant ces temps derniers entre des romans de Murakami et de Jonathan Coe, je suis fasciné non seulement par la fluidité captivante de leur prose, leur beauté, leur humour, leur dureté également — là où deux séries de « cosy fantasy » lues récemment aussi, pour sympathiques qu’elles soient, frappent tant par le convenu de leur écriture que j’ai cru lire de la fantasy des années 80 genre Barbara Hambly, alors que ça vient juste de paraître — mais en fait… par leur voix. Si différentes, singulières et reconnaissables. Des intimes de ces auteurs entendent-ils le son de leur voix lorsqu’ils les lisent, en reconnaissent-ils le timbre ?

(La photo est celle d’un téléphone de Pierre Véry, que possède mon ami et éditeur Christian Robin)