C’est lui, ce ciel d’hiver illimité, fragile,
Où les mots ont la transparence et la délicatesse du givre,
Et la peau froide enfin son ancien parfum de forêt,
C’est lui qui nous contient, qui est notre exacte demeure.
(Je pensais à Jacques Réda, tout à l’heure, en contemplant le ciel si froid et cette lumière si dure.)