Après un mois et demi de sotte maladie, enfin de retour à Champignac pour un week-end campagnard. J’ai raté les foins, les prairies sont maintenant courtes et verdoyantes de fraîcheur. Raté aussi les cerises, j’irai voir tout à l’heure s’il y a des mûres.
Il y a bien des mûres, et un prunier couvert de fruits encore. Des rouleaux de foin sous les haies et un bombardement de mottes de terre par les taupes au sein des prairies rases. Paysage moins ensauvagé que lors de mes précédents séjours, il a pris la sagesse de l’été, plein d’éclats de soleil même dans les recoins les plus frais.