Mais qu’ont-ils donc fait de ma ville ? Revenir de Marmande hier soir c’était confronter devant une gare gommée le fantôme de Bordeaux, parcouru de fumées grises et de brumes blanches. Un simple souvenir urbain, borné d’horizons en coton sous un ciel sans lumière, étouffé et glaçant, où même le soleil ne figure qu’en une étincelle perçante.