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On est bien peu de chose, n’est-ce pas ? Et c’est un tout petit volume, mais moi ça me fait un plaisir immense : je viens de recevoir les premiers exemplaires du septième volume des enquêtes de Bodichiev, Les Arrière-mondes. Un texte important dans le cycle, car mettant en place pas mal de choses et de personnages, notamment la menace cosmiste qui éclatera plus tard, dans l’encore en lecture Les Mystères de l’Empire. Combien d’années d’écriture et de cogitation pour tout ça, une bonne vingtaine ? Ouch, 25 ans. Au moins j’ai de la suite dans les idées.
La pluie qui, balayant la vitre, grésille une chansonnette de printemps, brille dans la lumière jaune rasante. Ce matin j’ai eu la surprise de découvrir que les vasistas se couvraient d’une trouble poussière : le Sahara encore une fois. Une soirée où se calfeutrer chez soi avec un bon polar, après la difficile nuit dernière où ma vieille chatte de 18 ans d’âge tout juste me tint réveillé par ses miaulements paniqués : la pauvre, déjà aveugle, est également devenue sourde je le crains. Check-up vétérinaire lundi prochain, pour savoir à quoi m’en tenir de la santé de cette petite bestiole grise au pelage feutré.
Depuis longtemps, je mène sous pseudonyme l’écriture d’une série d’uchronies dans un univers parallèle au nôtre, dominé par l’Empire anglo-russe et la longue paix fêtée lors de l’an 3000. Un monde légèrement différent du nôtre, où voguent les grands dirigeables et où le détective privé Jan-Marcus Bodichiev mène des enquêtes policières avec l’assistance de Viat Koulikov et de quelques autres. Début mars est paru chez Folio-SF un florilège de 12 des nouvelles, et aujourd’hui arrive chez mon auguste éditeur, la maison Koikalit à Saintes, le septième volume du cycle, le court roman Les Arrière-mondes, toujours sous un dessin de couverture par Melchior Ascaride.