#5158

La promenade c’est parfois comme le souvenir selon Baudelaire, une tentative d’insubordination pour rendre actuel et disponible. Bref, on se secoue et on regarde. C’est aussi une détente sans frais, mais moi le grand marcheur je dois la réapprendre, sur mes jarrets démusclés et mes chevilles fragiles. Un petit peu à la fois.

#5155

Les détonations assourdies d’un feu d’artifice crépitent dans la brume nocturne. L’an 2022 approche de sa conclusion. Après les calamités de cette dernière poignée d’années, toute amélioration même marginale sera certainement appréciable.