Notes éparses.
Curieux rêve ce matin, ma chatte Jabule n’avait pas sa fourrure tigrée mais l’espèce de pelage en plume d’un kiwi, vert-maronnasse.
Lassitude, trop de fatigue accumulée depuis novembre dernier et ça ne cesse jamais, quant aux mauvaises nouvelles et autres tristesses elles ne cessent pas non plus d’arriver ces dernières semaines. Je me doutais bien que cette année ne serait pas aisée à gérer en termes de charge de boulot, cela se confirme. Plus que la fatigue elle-même, ce qui m’énerve ce sont mes oublis et erreurs.
Ce matin je suis descendu à la Poste et du coup, plutôt que retourner tout de suite bosser, en dépit de la bruine j’ai été un peu me promener — à pied et en bus. Acheté chez Mollat le petit bouquin sur Maurice Rosy, lu d’une traite en rentrant. Joli portrait d’une vie d’artiste.
J’ai compté : de la gare à la place de la Victoire, il y a 18 salons de coiffure, sur le cours de la Marne. Dans le bus, deux bonnes femmes parlaient haut et fort, une autre leur demanda de baisser le ton, j’entendis tout de même la grosse exprimer, une fois passée la Victoire, son soulagement de « regagner la civilisation ». Eh bien, alors il faut croire que les « non civilisés » prennent un soin très particulier de leur chevelure, tandis que du côté des civilisés (cours Aristide Briant) je ne vis qu’un seul salon de coiffure, et encore je crois qu’il était fermé.