Archives de catégorie : éditeur
#5005
Des semaines comme des marathons, avec chaque jour au moins un obstacle à sauter, hop hop, de l’édition comme course d’épreuves, mais heureusement il commence à y avoir aussi quelques bonnes options. Sous la bruine froide et dans la bonne humeur. Et en lisant le sidérant nouveau Jaworski, vrai bonheur de lecteur avant de devenir, l’an prochain, un bonheur d’éditeur.
#4051
J’ignore tout à fait ce que mon long suffering apprenti pourra faire des deux grosses piles de feuilles en vrac que je vais rapporter. Qu’est-ce qui peut être exploitable dans ce fatras ? Time will tell. Je laisse encore chez Pagel des pochettes de vieille correspondance triées par Roland et des manuscrits soit publiés soit par d’autres — ça devra aller à la Maison d’Ailleurs, je crois. Il fait chaud sur le deck, la petite Iris me tient compagnie, un avion fissure le ciel bleu en grondant. Samedi immobile mais tête en vrac.
#4048
Brouillé de lassitude mais content malgré tout, je viens de boucler la recherche / scannage / commentaire de l’iconographie du beau livre sur Arsène Lupin qui sortira en avril, relu et retouché le texte, voilà, ça c’est fait murmura-t-il dans un dernier râle. Tête lourde et léger vertige, nuque douloureuse, je me pose un moment au jardin pour faire comme la tourterelle gris rosée sur son antenne : écouter les oiseaux, laisser trembler les feuilles et regarder les nuages voguer dans le bleu. La merlette gratte sous le figuier, sans que la dérangent mes fort peu chasseresses minettes.
#4040
La moutonmobile s’éloigne dans le jour limpide et la fatigue se pose sur mes épaules. Message pour mon moi d’il y a quelques jours : les Hypermondes ont eu lieu, ce sont excellemment déroulés, tout va bien, auteurs et éditeurs contents, pari tenu — on l’a fait ! Avec une pensée reconnaissante et plus particulière pour Natacha-la-guerrière, pour les copains du comité d’orga, et pour mon équipe qui a assuré grave.