Matin triste. Il y a des voix comme ça que l’on n’imagine pas s’éteindre.
Archives de catégorie : grr
#2614
Face à un monde méchant (ma chaudière est froidement tombée en panne), une dominicale matinée de retour en enfance, avec lecture d’Achille Talon en écoutant du Vivaldi – oui je sais, Vivaldi c’est un peu devenu la variétoche du classique, m’en fiche, moi il me mets toujours du soleil au cœur, ou pour parler comme ce musicien croate ou vénézuélien copain de papa Talon, « providentialiste figure calorifère dans pitoyable océan de tristesse »…
#2612
Passer une partie de sa grosse-grosse insomnie à rédiger une synthèse sur l’approche esthético-commerciale nécessaire pour des couv de livres, check ! (je dois être complètement marteau)
#2598
Si je peux me permettre une note un peu « down », elle n’est pas top, cette fin d’année, pour moi. Déjà que toute cette fichue année me sembla assez négative à plein de niveaux, pour ne pas dire éprouvante, mais là entre l’agression dont j’ai été victime puis le harcèlement par ce fou ; le piratage de mon compte Amazon (vite réglé par cette firme, fort efficace quoique l’on en pense) ; et ce matin j’apprends le décès d’une dame de ma famille que j’appréciais beaucoup, une vieille cousine intello formidable, qui œuvrait toujours dans l’humanitaire, comment dire… Heureusement il y a les amis, qui furent si adorables ces derniers temps, mais j’ai le cœur gros et les nerfs fatigués. Pas glop, quoi.
#2588
Un bon coup habituel : le ou la journaliste qui demande à parler à un auteur (et qui imagine, d’ailleurs, que l’on refile ainsi les adresses de tout le monde sans la moindre gêne), ce pour en réalité lui faire plus ou moins rédiger son article à sa place. Plus la feuille de chou est minable (genre 20 minutes) plus c’est pratique fréquente. Oh je dois rédiger un papier sur gngngn ? Notre journaliste de chercher la référence d’un ouvrage en traitant, de ne surtout pas le lire (d’ailleurs, acheter des livres est anathème pour ce type de journalistes, au mieux en demanderont-ils un exemplaire gratuit, même si l’ouvrage est paru il y a une dizaine d’années), de demander le contact de l’auteur (de préférence dans l’urgence, car un bon journaliste ne travaille jamais que dans la précipitation) et d’interroger ce dernier de manière à ce que les réponses constituent l’essentiel du papier pour lequel il sera, lui, le journaliste, payé. En promettant éventuellement de citer l’ouvrage du questionné, ce qui sera fait ou non.