#811

Je me suis endormi après avoir entamé la lecture d’une biographie de Hercule Poirot, et en ruminant les problèmes apparemment incompressibles de chronologie de la carrière de cet homme. Et dans la fraîcheur enfin retrouvée, je me suis souvenu de la couleur de la mer à St Ives, cette eau si incroyablement transparente qu’elle offrait un dégradé depuis le jaune délicat du sable jusqu’au vert des profondeurs, en passant par toutes les teintes possibles d’un bleu translucide…

Je me tenais sur le perron de la Tate St Ives, dominant la plage depuis sa belle rotonde Art déco — deux personnes marchaient sur le sable, sous un ciel chargé de nuages presque violets à force d’être sombres. Il s’agissait d’Hercule Poirot, dont je reconnus le physique callipyge (ah, David Suchet!), en grande discussion avec une dame en dentelles qui semblait lui faire moult reproches. Margery Alligham, réalisai-je (une formidable écrivain de polar des années 30)… La lumière de la mer faisait briller le dessus du crâne de Poirot, en forme d’oeuf.

3 réflexions sur « #811 »

  1. « Callipyge »? Je n’avais jamais spécialement remarqué les fesses d’Hercule Poirot. Je me demande même si on les aperçoit, sous le tombé des vestons et des robes de chambre… O_____O?

  2. Ah.

    Je craignais un peu une réponse comme ça. Tu confonds « callypige » et « piriforme ». Si, si.

    D’après le petit Larousse: callypige adj. (gr. kallos, beauté, et pugê, fesse). Se dit d’une statue qui a de belles fesses. Statue de Vénus callypige.

    Il me semblait bien que le popotin de Poirot, beau ou pas, est peu visible dans la série. ^_______^

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